Le stress est normal et même bénéfique dans l’existence. Face au loup, il nous permet de combattre, prendre nos jambes à notre cou ou faire le mort dans l’espoir que l’animal se désintéresse de notre carcasse. La crise d’angoisse est un état d’alerte maximal. Quand elle est déclenchée par une cause – je passe un oral demain par exemple – rien de plus naturel. Des techniques de respiration peuvent aider à réguler ce phénomène et passer l’évènement en douceur. Par contre, quand les crises se répètent, jusqu’à gêner la personne dans sa vie de tous les jours, voir entrainer des comportements addictifs ou de la dépression, il est temps d’agir. La qualité du sommeil, par son effet d’apaisement, est intimement lié à la survenue de crises d’angoisse. Un sommeil de mauvaise qualité peut entrainer un état de stress chronique et des crises d’angoisses et de panique. Le fait de travailler sur une meilleure qualité de sommeil, ce qui passe par connaitre ses propres besoins en la matière, peut faire diminuer les crises d’angoisse et de panique. La sophrologie permet également une régulation de tous les mécanismes de stress et vous aide à réguler les crises d’angoisse handicapantes. J’ai voulu améliorer ma connaissance de ce fléau. C’est pour cela que j’ai suivie une formation et je suis fière de vous présenter le  certificat que je viens d’obtenir. Alors n’hésitez pas à venir discuter de ce sujet avec moi.

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai collaboré avec Cécile YBERT, journaliste indépendante qui m’a interviewé pour le journal « sophrologie magazine » sur le sujet. Cet article m’a donné l’occasion de me pencher plus en détail sur cet épuisement parental. I/ Epuisement parental: qu’est-ce? Il touche évidemment la sphère familiale. Il se traduit par des difficultés physiques (fatigue importante, manque de sommeil, manque de concentration) mais aussi, et surtout quand il s’installe dans la durée, il est lié à des problèmes psychologiques et particulièrement à une absence d’envie, une perte de patience. Le parent peine alors à montrer son affection, n’a plus envie d’interagir avec son enfant, de lui proposer des activités communes, des jeux. Le cercle vicieux se met en marche. La culpabilité s’installe et enclenche une perte de confiance en soi. Ce phénomène pouvant impacter la cellule familiale, des ennuis de santé, sans occulter la possibilité de violence. II/ Quelles solutions? Alors le conseil que l’on peut donner, c’est de ne pas avoir honte de demander de l’aide à un professionnel. Avant de prendre soin des autres, il faut apprendre à prendre soin de soi. Aussi, plus on consulte  rapidement, moins les symptômes ont le temps de s’installer. La sophrologie permet d’apprendre à gérer son stress  et ses émotions envahissantes. Comme l’épuisement parental est souvent lié à un haut degré d’exigence envers soi du parent et envers l’enfant, la sophrologie permet de prendre du recul sur la situation et lâcher prise. En retrouvant un équilibre et sa confiance en soi, le parent va de nouveau trouver l’énergie de s’investir dans la relation avec son enfant. Le sophrologue pourra ensuite proposer, au-delà d’activités communes avec l’enfant, à pratiquer des exercices de respiration et de visualisation avec son enfant et ainsi renforcer la connivence entre les deux. Le parent peut partager avec son enfant des exercices transmis par le sophrologue et lui lire des contes sophrologiques par exemple. L’ouvrage d’Anne-Laure MAHE « on ramène le calme à la maison » aux édition Eyrolles est un excellent livre pour restaurer les relations parents-enfants.

Je vous souhaite le meilleur pour cette année 2023 qui vient de commencer! Je vous la souhaite lumineuse, brillante, joyeuse et vive! Je vous souhaite de trouver votre chemin, de gravir en douceur votre propre montagne. La vie est belle, ça ne veut pas dire qu’elle est toujours facile! Profitez de chaque moment joyeux, festif, éclairé, joli, chaud ou vivifiant!